L’architecture vernaculaire
Ces galets ont fourni un matériau abondant pour les constructions locales. Son utilisation est attestée dès le Moyen Age (construction du château, des remparts, des églises, maisons fortes…).
L’architecture vernaculaire suit un modèle bien précis et typique de la Valloire. Les galets sont disposés en arrêtes de poisson (on dit aussi en épi), plus ou moins régulières, entrecoupées parfois de rangées de briques (la brique est également utilisée pour les arcs de décharge).
Les chaînages d’angle et les encadrements d’ouvertures sont en molasse (matériau également présent en Valloire).
Si aujourd’hui on se plait à laisser le galet apparent en façade, ce n’était pourtant pas le cas traditionnellement : pour une meilleure isolation, les façades étaient enduites et ne l’on ne voyait pas ou peu apparaître le galet.
L’architecture de galet est cependant onéreuse, elle est joue fréquemment un rôle de marqueur social… c’est aussi pour cette raison que l’on ne réalisait souvent que la façade sur rue en galet, alors que le reste de la maison était bâti en pisé (également très utilisé en Valloire).
L’utilisation du galet, ne se limite pas à la Valloire, on le retrouve aussi en Galaure et en Isère proche, néanmoins l’agencement des galets diffère nettement.
Maison natale du peintre Maurice Savin